Skip to main content

De plus en plus de personnes, et notamment les femmes dans le secteur tertiaire, sont soumis à des horaires de nuit, postés ou des horaires dits « décalés », « atypiques ».

Les connaissances scientifiques actuelles sont formelles : le travail de nuit ou posté comporte des risques pour la santé. Troubles du sommeil et de la vigilance, risques d’accidents, cancer du sein et de la prostate, maladies cardiovasculaires, hypertension artérielle, troubles psychiques, dépression… sont quelques-unes des conséquences sur la santé recensées par la littérature.

En plus de la désynchronisation des rythmes biologiques (avoir une activité régulière dans des heures prévues pour le sommeil), les impacts du travail de nuit sont aussi à vérifier du côté social et familial.

Le travail de nuit et posté représente donc une exposition professionnelle à risque pour la santé, pour laquelle des mesures de prévention doivent être mises en place.

Indépendamment de la nécessaire mobilisation de plusieurs acteurs pour la définition de mesures de prévention (direction, représentants du personnels, salariés, service de prévention et de santé au travail…), nous listons ci-dessous quelques pistes pour réduire les effets négatifs et relevant principalement de la prévention primaire :

  • Favoriser le maximum de weekends de repos
  • Préférer les rotations rapides qui minimisent le nombre de nuits (2 à 3 nuits consécutives maximum)
  • En cas d’activité non continue le weekend, proposer une équipe de nuit permanente associée à un 2*8 plutôt qu’à un 3*8
  • Raccourcir la période de nuit
  • Repousser le plus possible l’heure de prise de poste du matin (après 6h du matin)
  • Privilégier les jours de repos après les postes de nuit
  • Insérer des pauses appropriées pour le repas, pour le repos et la sieste (qui doit être courte, moins de 20 minutes)
  • Adapter l’environnement lumineux : prévoir une intensité importante avant/ en début de poste puis la limiter en fin de poste
Aller au contenu principal